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L'Autrice

Maud-Salomé Ekila est congolaise et vit à Kinshasa. Elle est journaliste reporter et réalisatrice.

 

Elle a travaillé plusieurs années pour des chaînes de télévision et pour des radios congolaises ainsi que sur plusieurs chaînes diffusant dans différents pays d'Afrique francophone, en France, en Belgique et aux USA.

 

Pendant 2 ans, elle dirigera la chaine de télévision privée Télé Haiti, dont elle était également la rédactrice en chef à Port-Au-Prince.

 

Elle réalise des documentaires historiques et d’actualité. 

 

Originaire de la République Démocratique de Congo, Maud-Salomé Ekila est une

pan-africaniste militante et consacre une grande partie de son travail au devoir de mémoire, à la lutte pour le respect des droits humains et à la lutte pour une société plus équitable basée sur le partage et la solidarité. Son travail se concentre principalement sur l'Afrique et sur les communautés afro-descendantes dans le monde.

Par ses oeuvres, elle promeut l’auto-determination des sociétés africaines et l’apprentissage ou la redécouverte des identités effacées par la colonisation et l’esclavagisme. 

 

Elle milite pour une reconstruction de l'Afrique noire basée sur l'unité et le respect profond de ses identités et de ses cultures. 

Depuis 2012, elle travaille pour le Docteur Denis Mukwege pour qui elle est chargée de communication et porte-parole.

"Kesho" est son premier livre-audio.

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Pourquoi avoir réalisé KESHO, 13 Histoires et Comptines d'Afrique ?

 

 

" Devenir maman change la vie. La maternité change le corps, mais surtout l’esprit.

 

En tant que journaliste congolaise, panafricaniste et militante, j’ai toujours voulu retrouver ces pans de l’Histoire délibérément effacés des livres. Une Histoire arrachée et retirée morceaux après morceaux pour tenter de faire disparaître, notamment, les nombreuses cultures et spiritualités du continent africain.

 

Ce besoin de retrouver nos spécificités, nos identités, nos chansons et nos berceuses s’est amplifié avec la maternité.

 

J’ai rapidement constaté qu’il n’était pas facile de se procurer des ouvrages pour enfants, des livres ou des traces sonores de comptines venus d’Afrique Noire. Nos nombreuses écritures sont, elles-mêmes, difficiles à retrouver, véhiculant ainsi cette fausse idée que les africains fonctionneraient uniquement sur une tradition de transmission orale. Heureusement, des Africains et Afro-descendants du monde entier ont su, tant bien que mal, conserver notre riche patrimoine culturel en le payant parfois de leur vie.

 

Depuis des milliers d’années, nos ancêtres ont su préserver ces trésors générations après générations. Ils nous ont chanté des comptines et nous ont transmis des valeurs ainsi que notre mémoire à travers des contes et d’autres formes d'histoires.

 

Il est important de se le remémorer : « Un peuple sans mémoire est un peuple sans futur ».

 

Ce fut donc une évidence. Les berceuses que je chantais à ma fille devaient être compilées dans un ouvrage afin que d’autres mamans et papas puissent les retrouver. Afin que celles et ceux qui ont été privés de leurs racines, quelles qu’en soient les raisons, puissent en retrouver des morceaux et ne jamais plus les perdre.

Que les mamans et les papas issus d’autres cultures et d’autres continents puissent découvrir ces merveilles du patrimoine africain, ces merveilles du monde. "

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